La chapellerie des Hespérides : l’unique boutique en Haute-Loire

La boutique de chapeaux que tiennent Fabienne David et Charlotte Piedjoujac au Puy-en-Velay, a vu le jour, depuis une douzaine d’années. Elles exercent toutes les deux le métier de chapelière dans la plus pure tradition. Elles privilégient les maisons françaises, italiennes, allemandes, belges, irlandaises, et américaines pour les textiles et les soieries. Aujourd’hui, elles nous explique que la chapellerie, comme pour le vêtement, est très tendance, et suit des phénomènes de modes…

Comment avez-vous découvert ce métier ?

Fabienne David : C’est la rencontre avec mon conjoint, lui-même chapelier depuis une quarantaine d’années dans le midi, qui m’a donné envie d’exercer ce métier. Cela m’a permis de me former, d’apprendre le métier, et d’être très pointue sur les matières et les formes de chapeaux. C’est comme cela que j’ai acquise le savoir-faire. Il n’y a que nous qui exerçons cette activité sur le département de la Haute-Loire. Ma fille Charlotte est venue me rejoindre un an après son ouverture, elle est aujourd’hui mon associée principale.

En quoi consiste votre travail ?

Fabienne David : Tout d’abord, il faut choisir les collections, c’est ce qu’il y a de plus difficile, car il faut le faire en tenant compte des saisons, et des tendances de la mode. Il faut sélectionner les tissus et les matières pour imaginer ce qui irait mieux pour la confection d’une casquette par exemple. Celle que nous allons proposer aux clients qui viennent nous voir, n’aura pas forcément le même succès dans une autre boutique ailleurs en France !

Quels types de chapeaux trouve-t-on chez vous ?

Charlotte Piedjoujac : Il y a la casquette Gavroche, la casquette préformée, la casquette « bec de canard », le chapeau « Treebee » pour les hommes, le chapeau de feutre qui est très tendance, le béret, et notamment le béret Basque qui plait beaucoup aux jeunes, et puis bien sûr, le Panama en été. Bon nombre de nos clients viennent acheter un chapeau qui est porté par des personnalités, des acteurs ou des chanteurs. Quoiqu’il en soit, un chapeau reste intemporel, il n’y a qu’à prendre l’exemple du Borsalino.

Qui sont vos fournisseurs ?

Fabienne David : Nous avons à peu près les mêmes depuis une douzaine d’années. Ils se trouvent en France, en Italie, en Allemagne, en Belgique, en Irlande, et aux Etats-Unis.

Quelle est votre clientèle ?

Fabienne David : Il y a bien sûr des altiligériens, mais aussi des Parisiens, des Lyonnais, des Clermontois, des gens du sud de la France, et même des Belges qui viennent nous voir pour acheter un chapeau. Depuis quelques temps, notre clientèle est beaucoup plus jeune. Certains viennent nous voir par curiosité, d’autres n’osent pas acheter un chapeau, un béret, ou une casquette, car ils ont peur du regard des autres. On est là pour les encourager, les conseiller, et les rassurer également.

Crédit photos: Chapellerie des Hespérides