Christophe Rosier est maraîcher à Vorey-sur-Arzon depuis trois ans. Avec l’aide de sa femme Virginie, il cultive de nombreux légumes qu’il vend en direct. Il propose également toute une gamme de produits transformés que l’on peut déguster à l’apéritif comme des pickles ou des tartinades aux légumes. Lire plus
Florian Dumas a laissé au garage son estafette qui lui permettait de vendre ses crêpes sous la bannière de L’Adelaïde. Désormais, on peut les déguster dans le petit restaurant qu’il vient d’ouvrir faubourg-Saint-Jean, au Puy-en-Velay. Sur place, il propose une palette de galettes et de crêpes maison, sur place ou à emporter. Et le succès est au RDV pour ce Ponot d’origine qui a voyager un peu partout, et notamment en Australie. Lire plus
Yoan Delorme a quitté le restaurant étoilé La Mirande à Avignon pour exercer son métier de chef au Puy-en-Velay. Ce stéphanois et sa compagne Cellia Baudelier ont décidé de poser leurs valises au carrefour des chemins, car ils sont tombés tous les deux amoureux de la ville. Tous les deux ont pour ambition de faire découvrir de nouvelles saveurs aux épicuriens. Lire plus
Impétueuse, parfois sauvage… La Loire prend sa source au cœur du Massif central à quelques kilomètres du départ des pèlerins au Puy-en-Velay. Là où le chemin commence pour les marcheurs, c’est une course pour le plus long fleuve de France qui débute. Du Puy-en-Velay à Retournac, gros plan sur les gorges de la Loire sauvage.
Le château de Lavoûte-sur-Loire, demeure des Polignac
Il est parmi les premiers châteaux de la Loire sauvage. Il domine majestueusement les gorges du fleuve sur la commune de Lavoûte-sur-Loire. Le château de Lavoûte-Polignac est, depuis son origine, le château de plaisance de l’illustre famille des Polignac. Agrandi au XIIIe et au XIVe siècle, le château est reconstruit à la fin du XIXème siècle par le marquis de Polignac. Il se distingue par sa grande allure surplombant la Loire qui forme une boucle pour le contourner. D’ailleurs, il a donné son nom à cette petite commune de l’Emblavez : Lavoûte (la volta qui signifie la boucle en latin).
Vorey, le Petit Nice en bord de Loire
Continuons de tirer le fil de cette Loire sauvage et arrêtons-nous à Vorey-sur-Arzon. Dans cette commune, la Loire devient “flottable”. Il n’est pas rare de voir des canoë, des kayaks ou autres publics s’adonner à des activités nautiques. Le village a la particularité de posséder une belle biodiversité. Ce qui lui vaut d’intégrer des sites Natura 2000 (les gorges de la Loire et de l’Arzon) mais aussi trois zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).
Chamalières-sur-Loire, la cité romane
Le long du fleuve Loire se dévoile Chamalières… Ce petit bourg est remarquable sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle car il abrite une église prieurale romane.
Dédiée à Saint-Gilles, cette église prieurale est une belle illustration de l’art roman auvergnat, caractérisée par sa grâce et sa sobriété. L’ancien monastère bénédictin, fondé vers 943 forme un ensemble architectural harmonieux. Pourvue d’une acoustique exceptionnelle grâce à ses trente échéas logés dans la voûte du chœur, elle accueille régulièrement des chorales ou des concerts de musique sacrée.
La dentelle a son musée à Retournac
Les méandres des gorges de la Loire mènent à Retournac, village étape sur le GR765. Petite ville au cœur d’une nature préservée, Retournac abrite le Musée des Manufactures de Dentelles. Unique en France, ce musée conserve l’ensemble d’une manufacture de dentelles, le tout dans son bâtiment d’origine ! La collection est impressionnante : plus de 450 000 pièces !
Labellisé Musée de France, il invite à se familiariser et découvrir ce savoir-faire local dans la plus pure tradition dentellière avec un parcours en six sections. Cette ancienne manufacture est en fait un témoin superbe de l’aventure extraordinaire de la dentelle du Puy. Au XIXe siècle, et alors que le département comptait 300.000 habitants, on dénombrait 70.000 dentellières et pas moins de huit fabriques de dentelles vers 1920. Cet artisanat local connaissait sa véritable apogée au début du XXe siècle.
Michael Ruat est un chef talentueux que l’on peut croiser sur le chemin de Saint-Jacques. Il fait partie de l’association des Toques d’Auvergne. Au restaurant l’Émotion, il mise sur les bons produits du terroir auxquels il apporte une touche de modernité. La recette fonctionne, puisque son établissement affiche un Bib Gourmand depuis 2021.
Quel a été votre parcours avant d’ouvrir ce restaurant ?
Je suis né au Puy-en-Velay il y a une petite quarantaine d’années. Mon parcours professionnel m’a amené à travailler chez Jean-Pierre Vidal, à Saint-Julien-Chapteuil. C’est lui qui m’a formé. De plus, j’ai travaillé deux ans chez Philippe Brun à Pont-d ’Alleyras avant de travailler à la Pyramide à Vienne, qui a deux étoiles Michelin. Puis j’ai continué à Paris et à Lyon avant de revenir aux sources et d’ouvrir mon premier restaurant Bambou et Basilic.
Que représente le Saint-Jacques pour vous ?
Plus les années passent et plus on se rend compte de l’engouement et de l’écotourisme qu’engendre le chemin de Saint-Jacques. Ce que l’on entend souvent, c’est qu’il permet de se ressourcer en se retrouvant sur les plateaux, seul avec soi-même. Cela permet de se poser les vraies questions de la vie et d’évoluer dans sa vie d’homme ou de femme.
Le fait de vous trouver au départ du Saint-Jacques est un atout ?
On a deux catégories de clients au niveau des marcheurs. Il y a ceux qui viennent manger avant de prendre le départ du Saint-Jacques le lendemain. Ceux là font attention à ce qu’ils mangent ou boivent, pour être en forme les premières journées de marche. Et puis, il y a des gens qui le font dans l’autre sens et qui ont envie de se faire plaisir à leur arrivée au Puy-en-Velay.
Comment définir votre cuisine ?
Ma cuisine est sans chichi. Elle est basée sur le respect du produit et de la cuisson. J’essaye toujours d’apporter un peu de modernité dans les plats. De plus, j’aime revisiter les grands classiques de la cuisine française, afin de les mettre au goût du jour. Tout cela en respectant les saisonnalités, car c’est très important au niveau de la cuisine aujourd’hui.
Que trouve-t-on sur la carte ?
Il y a le lièvre à la royale, en période de chasse. On a beaucoup de clients qui viennent uniquement pour ce plat-là. C’est, à titre personnel, mon plat préféré. Au printemps, j’aime beaucoup travailler les asperges et les premières morilles. C’est une très belle saison au niveau des produits que l’on travaille en cuisine.
Le travail avec les producteurs locaux est important ?
C’est primordial ! Si on n’a pas un produit de qualité à la base, on ne pourra rien faire ! On essaye juste de mettre en valeur les produits que nous travaillons. On travaille beaucoup avec la boucherie de Mickaël Chabanon, au Puy-en-Velay, et également avec la pisciculture de truites du Vourzac.
Un Bib Gourmand est une belle carte de visite ?
On l’a obtenu en 2021 et on en est fier, car c’est vraiment une reconnaissance que l’on voulait avoir. On l’avait eu lorsque l’on travaillait avec ma femme dans notre premier établissement Bambou et Basilic.
Une devise ?
C’est le plaisir de faire plaisir ! On peut se faire plaisir en mangeant un plat de pommes de terre au four, avec un gigot d’agneau. On peut aussi se faire plaisir en mangeant du caviar, ou tout simplement un bon poulet rôti. À partir du moment où nos clients sont contents, on peut dire que la mission est accomplie !
https://www.restaurant-lemotion.fr/
Crédits photos : Vincent Jolfre
”Restaurant L’émotion
15 Place Cadelade
43000 LE PUY-EN-VELAY
Tél : 04 71 09 74 23
Les Flâneurs est le nom du restaurant que Vincent Petit et Guillaume Montélimard ont ouvert au pied de la cathédrale du Puy-en-Velay. Ils ont voulu faire un clin d’œil aux pèlerins qui se lancent sur le chemin de Saint-Jacques. Ces deux copains ont été formés dans des maisons étoilées un peu partout dans le monde. Ils proposent une cuisine mêlant les produits locaux, référencée au Gault et Millau, et accompagné d’une carte des vins soigneusement travaillé. Un menu semi-gastronomique est proposé le soir, un menu un peu plus classique le midi, et un menu dégustation le week-end. En période estivale, leurs clients peuvent profiter d’un espace végétalisé et ombragé sur la terrasse. Lire plus
Julien Soubeyre est éleveur de volailles fermières depuis 2016 à Roche-en-Régnier. Depuis tout petit, il a rêvé de faire ce métier. C’est à l’âge de 30 ans qu’il a réalisé son rêve à l’issue d’une reconversion professionnelle. Il élève aujourd’hui près de 8.000 volailles par an, des poulets, des pintades, des canards, des canettes, des poules, et des volailles de Noël, comme les dindes, les chapons, et les poulardes. Elles sont nourries aux céréales produites sur l’exploitation, sans OGM et sans antibiotique.
Comment êtes-vous devenu éleveur de volailles ?
C’est né d’une passion que j’ai depuis l’âge de 8 ans. J’adorais les volailles que mes grands-parents élevaient, et il y avait toujours de poules un peu partout chez mes parents. En 2016, j’ai décidé d’en faire mon métier. Auparavant j’étais livreur chez UPS. Au bout de dix ans j’ai effectué une reconversion professionnelle.
Quelles sont les particularités de votre exploitation ?
J’ai deux productions en circuits-courts. L’une est consacrée aux volailles de chair. J’élève environ 8.000 volailles par an. J’ai également une centaine de poules pondeuses qui me permets de fournir mes clients en œufs sur les marchés.
Comment sont élevées les volailles ?
Les volailles ont un jour lorsqu’elles arrivent sur l’exploitation. Elles sont élevées sur une période de 120 jours avec les céréales qui sont cultivées ici, sans OGM et sans antibiotique. La moyenne de l’élevage en label rouge est de 80 jours. J’y ajoute un complément de maïs, et un élément de démarrage lorsqu’ils sont à l’état de poussin.
C’est un gage de qualité ?
Oui ! L’aliment est quelque chose de très important, c’est ce qui me démarque par rapport à ce qui se fait ailleurs. J’élève des souches de volailles à croissance lente, ce qui donne du goût à la viande, et ce qui lui permet d’être tendre.
Quels types de volailles élevez-vous ?
Des poulets, des pintades, des canards et des canettes, des dindes, des chapons, des pintades chaponnées, et des poulardes pour la période Noël.
Comment peut-on se les procurer ?
Sur les marchés de Craponne-sur-Arzon et de Retournac en Haute-Loire. On peut également se les procurez au sein de mon exploitation, en me contactant par téléphone, ou via Facebook. Je propose de la vente directe du mardi au samedi.
”Julien Soubeyre
Eleveur de volailles
Chemin de la varenne
43810 Roche-en-Régnier
06.71.69.17.72
Facebook Julien Soubeyre
En plein centre-ville du Puy-en-Velay, Merry&Pippin offre une immersion dans le monde de Tolkien à travers son décor et sa carte. Ce restaurant convivial où il fait bon venir en famille, entre collègues ou entre amis, propose une carte composée de plats traditionnels et originaux. Rencontre avec Cédric Chacornac qui a ouvert le restaurant en 2019 avec sa femme. Lire plus
Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, la cathédrale Notre Dame du Puy est le départ emblématique du chemin jacquaire. Qu’ils soient croyants ou pas, de nombreux marcheurs affluent chaque année au coeur du batiment pour le visiter et assister notamment à la messe dédiée aux pèlerins. Celle-ci marque le commencement d’une belle aventure en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la Via Podiensis, GR65. Lire plus
Connaissez-vous vraiment l’histoire du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ? Comment ce chemin est il devenu aussi connu ? Et qui est ce Saint Jacques dont on parle ? On répond ici tout simplement aux questions que tout un chacun s’est déjà posé sur le sujet du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Lire plus
David Baggs, le chef cuisinier du restaurant bistronomique « Le Jardin des délices » à Craponne-sur-Arzon a plusieurs cordes à son arc. Depuis 8 ans, en effet, il fabrique sa propre bière à la brasserie de l’Arzon, du côté de Sembadel. Il en propose aujourd’hui 12 différentes, conçues avec des produits de qualité provenant essentiellement de la région. Lire plus
Aujourd’hui, la « fracture numérique » constitue une véritable inégalité sociale où chaque citoyen est concerné. Pour faire face à cela, la commune de Craponne-sur-Arzon (43) s’est dotée d’une Maison France Services. Cédric Chazelet, Corinne Vincent et Julie Palay y interviennent en tant que conseillers numériques. Lire plus
Aujourd’hui, parcourus par des milliers de cheminants sur plus 17 000 km en France, les chemins vers Compostelle sont devenus un phénomène universel. Cet intérêt peut s’interpréter comme une réaction aux transformations rapides de la société occidentale, individualiste et consumériste. Ainsi le public des chemins se diversifie avec de nouveaux marcheurs en recherche de sérénité et de bien-être qui viennent se ressourcer le temps d’un pèlerinage. Lire plus
David Riffart est un artisan passionné par l’univers médiéval. Il s’est d’ailleurs créé un personnage, répondant au nom de l’Antre des Nécromants. Dans son atelier du Puy-en-Velay, il aime travailler les matières vivantes comme la corne, le bois, l’acier et le cuir. Il crée des bijoux, des sacs à main, des costumes, et boucliers. Vous croiserez peut être dans les rues du Puy-en-Velay, ce fan des Fêtes du Roi de l’Oiseau, paré de l’un de ses plus beaux costumes… Lire plus
En poste depuis cet été, Annie Martinez est la nouvelle directrice de l’Office de Tourisme des Monts du Lyonnais. Ce territoire (comme son nom l’indique) est tout proche de la capitale des Gaules. Après le départ de Lyon, le GR765 Saint-Jacques traverse effectivement les Monts du Lyonnais sur une trentaine de kilomètres entre Chaponost et Saint-Symphorien-sur-Coise. Entre gastronomie, patrimoine et savoir-faire locaux les pèlerins seront loin de s’ennuyer lors de leur passage sur ce territoire.
Nous avons posé quelques questions à Annie afin qu’elle se présente. Lire plus
À l’instar des événements organisés durant l’été 2021 par l’agglomération du Puy-en-Velay sur la thématique du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, deux autres territoires du GR765 se sont lancés cet été. Tout d’abord, la ville de Saint-Galmier a organisé une marche caritative le samedi 23 juillet 2022. Puis, la Communauté de Communes des Marches du Velay-Rochebaron a organisé une fête autour du Saint-Jacques le samedi 30 juillet 2022 à Valprivas. L’année 2022 marquait de nouveau les célébrations autour de ce Saint (année jacquaire ou année sainte). Lire plus
Après des années de vie parisienne, Anne Baudequin est tombée amoureuse de la Haute-Loire jusqu’au point de venir s’installer à Saint-Vincent. De son atelier qui domine les gorges de la Loire, elle peint les paysages des Monts du Velay. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers Olivier-de-Serres à Paris. Elle a eu l’occasion d’exposer ses œuvres en France, en Italie et au Royaume-Uni. Lire plus
Les créateurs de La Promenade des Vins, Sandrine et Guillaume Gremling, sillonnent les routes de la Haute-Loire depuis 2018 avec leur Wine Truck. L’occasion pour eux de partager leur passion du vin et du bien vivre avec leurs clients. Depuis le 7 juillet, ils ont le plaisir de les accueillir également dans la cave qu’ils ont ouvert rue Saint-Jacques au Puy-en-Velay. Lire plus
Marie-Pierre Boyer et Franck Paillon élèvent un troupeau de 85 vaches Salers en race pure au Domaine de Sinzelles, à Blavozy. Convertis en agriculture biologique depuis 2016, ils ont choisi cette race pour ses qualités d’élevage et de sa viande. Ils vendent sous différentes formes, en colis, mais aussi en plats cuisinés. Aujourd’hui, le pari qu’ils s’étaient fixés est atteint, et la relève est assurée. Lire plus