En 2021, Marie-Pierre a ouvert son petit atelier de vannerie à Bains, à 15 kms du Puy-en Velay, sur le chemin de Saint-Jacques GR65. Après une formation professionnelle en Ardèche, elle s’est lancée dans la confection d’objets durables, esthétiques, utilitaires ou décoratifs, avec une attention et un soin particulier portés à son tressage. Lire plus
Yoan Delorme a quitté le restaurant étoilé La Mirande à Avignon pour exercer son métier de chef au Puy-en-Velay. Ce stéphanois et sa compagne Cellia Baudelier ont décidé de poser leurs valises au carrefour des chemins, car ils sont tombés tous les deux amoureux de la ville. Tous les deux ont pour ambition de faire découvrir de nouvelles saveurs aux épicuriens. Lire plus
Michael Ruat est un chef talentueux que l’on peut croiser sur le chemin de Saint-Jacques. Il fait partie de l’association des Toques d’Auvergne. Au restaurant l’Émotion, il mise sur les bons produits du terroir auxquels il apporte une touche de modernité. La recette fonctionne, puisque son établissement affiche un Bib Gourmand depuis 2021.
Quel a été votre parcours avant d’ouvrir ce restaurant ?
Je suis né au Puy-en-Velay il y a une petite quarantaine d’années. Mon parcours professionnel m’a amené à travailler chez Jean-Pierre Vidal, à Saint-Julien-Chapteuil. C’est lui qui m’a formé. De plus, j’ai travaillé deux ans chez Philippe Brun à Pont-d ’Alleyras avant de travailler à la Pyramide à Vienne, qui a deux étoiles Michelin. Puis j’ai continué à Paris et à Lyon avant de revenir aux sources et d’ouvrir mon premier restaurant Bambou et Basilic.
Que représente le Saint-Jacques pour vous ?
Plus les années passent et plus on se rend compte de l’engouement et de l’écotourisme qu’engendre le chemin de Saint-Jacques. Ce que l’on entend souvent, c’est qu’il permet de se ressourcer en se retrouvant sur les plateaux, seul avec soi-même. Cela permet de se poser les vraies questions de la vie et d’évoluer dans sa vie d’homme ou de femme.
Le fait de vous trouver au départ du Saint-Jacques est un atout ?
On a deux catégories de clients au niveau des marcheurs. Il y a ceux qui viennent manger avant de prendre le départ du Saint-Jacques le lendemain. Ceux là font attention à ce qu’ils mangent ou boivent, pour être en forme les premières journées de marche. Et puis, il y a des gens qui le font dans l’autre sens et qui ont envie de se faire plaisir à leur arrivée au Puy-en-Velay.
Comment définir votre cuisine ?
Ma cuisine est sans chichi. Elle est basée sur le respect du produit et de la cuisson. J’essaye toujours d’apporter un peu de modernité dans les plats. De plus, j’aime revisiter les grands classiques de la cuisine française, afin de les mettre au goût du jour. Tout cela en respectant les saisonnalités, car c’est très important au niveau de la cuisine aujourd’hui.
Que trouve-t-on sur la carte ?
Il y a le lièvre à la royale, en période de chasse. On a beaucoup de clients qui viennent uniquement pour ce plat-là. C’est, à titre personnel, mon plat préféré. Au printemps, j’aime beaucoup travailler les asperges et les premières morilles. C’est une très belle saison au niveau des produits que l’on travaille en cuisine.
Le travail avec les producteurs locaux est important ?
C’est primordial ! Si on n’a pas un produit de qualité à la base, on ne pourra rien faire ! On essaye juste de mettre en valeur les produits que nous travaillons. On travaille beaucoup avec la boucherie de Mickaël Chabanon, au Puy-en-Velay, et également avec la pisciculture de truites du Vourzac.
Un Bib Gourmand est une belle carte de visite ?
On l’a obtenu en 2021 et on en est fier, car c’est vraiment une reconnaissance que l’on voulait avoir. On l’avait eu lorsque l’on travaillait avec ma femme dans notre premier établissement Bambou et Basilic.
Une devise ?
C’est le plaisir de faire plaisir ! On peut se faire plaisir en mangeant un plat de pommes de terre au four, avec un gigot d’agneau. On peut aussi se faire plaisir en mangeant du caviar, ou tout simplement un bon poulet rôti. À partir du moment où nos clients sont contents, on peut dire que la mission est accomplie !
https://www.restaurant-lemotion.fr/
Crédits photos : Vincent Jolfre
”Restaurant L’émotion
15 Place Cadelade
43000 LE PUY-EN-VELAY
Tél : 04 71 09 74 23
Après 4-5 jours de marche sur la Via Podiensis, au départ du Puy-en-Velay, les randonneurs du GR65 entrent dans le mythique territoire de l’Aubrac. Entre Aumont-Aubrac et Estaing, ce sont 90 kilomètres de marche qui attendent les marcheurs.
L’Aubrac est un plateau volcanique de moyenne montagne au carrefour de trois départements : l’Aveyron, le Cantal et la Lozère. D’une superficie de 2 500 km², son altitude varie entre 1 000 mètres et 1 500 mètres d’altitude. C’est un territoire de contrastes. Il comporte des milieux naturels rares, une flore variée et un patrimoine agropastoral. Pour préserver son identité, l’Aubrac est devenu en 2018 un Parc Naturel Régional.
L’Aubrac, une identité paysagère unique
Entre les vastes étendues, les contreforts vallonnés et les chemins en pierre, on ne sait plus où regarder. Et c’est bien en marchant qu’on apprécie toutes les facettes de ce territoire. Ici les saisons sont marquées et permettent d’avoir des paysages sublimes.
L’Aubrac offre une mosaïque de paysages très variés, uniques en son genre. Le territoire est borné au sud par la Vallée du Lot qui regroupe des villages médiévaux classés, à l’ouest par les Gorges de la Truyère entourées de forêts sauvages et à l’est par la Margeride recouverte de gros blocs de granit. De plus, au centre de l’Aubrac, on peut admirer les vestiges du passé volcanique comme des orgues basaltiques.
Aubrac, le village emblématique du plateau
Au cœur du Parc Naturel Régional de l’Aubrac, le village d’Aubrac est un lieu incontournable des marcheurs du Saint-Jacques. Site emblématique du plateau, il est un véritable témoin de l’histoire économique, humaine et agricole du territoire.
Le village d’Aubrac est indissociable de la Via Podiensis. Il doit son existence à la création d’un hôpital monastique bâti au XII ème siècle appelé Domerie. À l’époque, le village était synonyme d’espoir pour tous les pèlerins ayant traversé les terres nues de l’Aubrac. La cloche dite « des perdus » ou « des égarés » servait à guider les pèlerins ou voyageurs.
L’aubrac, une terre de traditions
Burons et aligot
Lors de votre passage dans l’Aubrac, vous ne pourrez résister au plat emblématique de la région : l’aligot. Au Moyen Age, il était le plat de survie des nombreux pèlerins qui traversaient l’Aubrac en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle. À base de tome fraiche, il était autrefois associé à du pain, avant l’arrivée de la pomme de terre sur notre continent.
Par ailleurs, les burons font parties intégrantes de l’identité et des paysages du territoire de l’Aubrac. Ce sont d’anciennes constructions en pierre auparavant utilisées pour la fabrication du fromage en estive. Aujourd’hui, la fabrication du fromage s’est modernisée et les burons, dans un souci de conservation du patrimoine, se sont convertis pour certains en restaurants.
Vaches Aubrac et transhumance
Avec ses yeux maquillés de khôl, la vache Aubrac est reconnaissable entre mille. Élevée pour son lait et sa viande, une poignée d’agriculteurs se sont battus pour vanter ses qualités remarquables (adaptabilité, fécondité, robustesse) afin d’éviter sa disparition à la fin des années 1970.
Enfin, l’une des traditions ancestrales encore présentes en Aubrac est la transhumance. Chaque année, à la fin du mois de mai, c’est une grande fête populaire qui est célébré en l’honneur des troupeaux. Parées de fleurs, pompons, cocardes et autres rubans, les vaches quittent l’étable pour retrouver les grandes étendues herbeuses du plateau.
C’est dans une ancienne ferme familiale située sur le GR65 chemin de Saint-Jacques de Compostelle, que Simon Douvizy et Fred Arrault accueillent leurs hôtes. Ils proposent de leur faire partager une passion commune : la cueillette de plantes médicinales et aromatiques. C’est une activité qui leur permet de les vendre bien au-delà du pays du Gévaudan. Lire plus
Les Flâneurs est le nom du restaurant que Vincent Petit et Guillaume Montélimard ont ouvert au pied de la cathédrale du Puy-en-Velay. Ils ont voulu faire un clin d’œil aux pèlerins qui se lancent sur le chemin de Saint-Jacques. Ces deux copains ont été formés dans des maisons étoilées un peu partout dans le monde. Ils proposent une cuisine mêlant les produits locaux, référencée au Gault et Millau, et accompagné d’une carte des vins soigneusement travaillé. Un menu semi-gastronomique est proposé le soir, un menu un peu plus classique le midi, et un menu dégustation le week-end. En période estivale, leurs clients peuvent profiter d’un espace végétalisé et ombragé sur la terrasse. Lire plus
En plein centre-ville du Puy-en-Velay, Merry&Pippin offre une immersion dans le monde de Tolkien à travers son décor et sa carte. Ce restaurant convivial où il fait bon venir en famille, entre collègues ou entre amis, propose une carte composée de plats traditionnels et originaux. Rencontre avec Cédric Chacornac qui a ouvert le restaurant en 2019 avec sa femme. Lire plus
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Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, la cathédrale Notre Dame du Puy est le départ emblématique du chemin jacquaire. Qu’ils soient croyants ou pas, de nombreux marcheurs affluent chaque année au coeur du batiment pour le visiter et assister notamment à la messe dédiée aux pèlerins. Celle-ci marque le commencement d’une belle aventure en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle sur la Via Podiensis, GR65. Lire plus
Connaissez-vous vraiment l’histoire du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ? Comment ce chemin est il devenu aussi connu ? Et qui est ce Saint Jacques dont on parle ? On répond ici tout simplement aux questions que tout un chacun s’est déjà posé sur le sujet du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Lire plus
Aujourd’hui, parcourus par des milliers de cheminants sur plus 17 000 km en France, les chemins vers Compostelle sont devenus un phénomène universel. Cet intérêt peut s’interpréter comme une réaction aux transformations rapides de la société occidentale, individualiste et consumériste. Ainsi le public des chemins se diversifie avec de nouveaux marcheurs en recherche de sérénité et de bien-être qui viennent se ressourcer le temps d’un pèlerinage. Lire plus
David Riffart est un artisan passionné par l’univers médiéval. Il s’est d’ailleurs créé un personnage, répondant au nom de l’Antre des Nécromants. Dans son atelier du Puy-en-Velay, il aime travailler les matières vivantes comme la corne, le bois, l’acier et le cuir. Il crée des bijoux, des sacs à main, des costumes, et boucliers. Vous croiserez peut être dans les rues du Puy-en-Velay, ce fan des Fêtes du Roi de l’Oiseau, paré de l’un de ses plus beaux costumes… Lire plus
Dans son atelier de Saint-Christophe-sur-Dolaison, Renaud Arduin créé des objets rares, uniques et parfois insolites. Depuis septembre 2021, ce maquettiste de 43 ans, originaire de l’Ain, a décidé de s’installer dans le Velay. Il confectionne des jeux d’échecs, des jeux de bille ou toutes sortes d’objets et d’illustrations à la demande. Lire plus
Les créateurs de La Promenade des Vins, Sandrine et Guillaume Gremling, sillonnent les routes de la Haute-Loire depuis 2018 avec leur Wine Truck. L’occasion pour eux de partager leur passion du vin et du bien vivre avec leurs clients. Depuis le 7 juillet, ils ont le plaisir de les accueillir également dans la cave qu’ils ont ouvert rue Saint-Jacques au Puy-en-Velay. Lire plus
Marie-Pierre Boyer et Franck Paillon élèvent un troupeau de 85 vaches Salers en race pure au Domaine de Sinzelles, à Blavozy. Convertis en agriculture biologique depuis 2016, ils ont choisi cette race pour ses qualités d’élevage et de sa viande. Ils vendent sous différentes formes, en colis, mais aussi en plats cuisinés. Aujourd’hui, le pari qu’ils s’étaient fixés est atteint, et la relève est assurée. Lire plus
Tout comme pour la lentille verte du Puy-en-Velay, la terre volcanique des hauts plateaux du Velay confère au petit épeautre une enveloppe ferme et riche en nutriments. C’est l’une des plus anciennes céréales cultivée et consommée par l’homme. Une centaine d’agriculteurs la cultivent aujourd’hui sur le territoire. Plusieurs chefs ont décidé de la mettre à l’honneur à travers des recettes gourmandes. Une association a même vu le jour à l’initiative de l’entreprise Sabarot, afin de la promouvoir, en attendant l’obtention d’une IGP… Lire plus
À Espaly-Saint-Marcel, l’avocat Antoine Vey, qui est aussi héritier de la distillerie Vey-Maurin, a décidé de faire revivre l’héritage familial, en créant un apéritif tendance qu’il a baptisé Le Kina. C’est une boisson pétillante réalisée grâce à des arômes naturels de fruits. Son goût est très étonnant, et sa particularité, est qu’elle est faible en calories. Cette boisson, à consommer avec modération, sera commercialisée dès cet été. Lire plus
Jean-François Vassal est un guide conférencier passionné du Moyen Âge, particulièrement sensible à la sauvegarde du patrimoine. Il a décidé de s’installer au Puy-en-Velay avec sa compagne Valérie Michel dans un ancien hôtel particulier reconnaissable grâce à sa tourelle donnant sur la cour. Sur place, ils proposent des visites commentées en costume, à vivre en famille ou entre amis, mais également des ateliers et des séminaires. C’est une expérience unique et originale qui permet de faire le lien entre le passé et le présent. Lire plus
Dans le top 3 des topo-guides de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre les plus vendus, on trouve celui du Saint-Jacques-de-Compostelle et plus particulièrement le GR65 entre Le Puy-en-Velay et Figeac. La 10ème édition de ce topo-guide a été lancée en mai 2022. Lire plus