Les rédactions du Dauphiné Libéré, du Progrès et la Région Auvergne-Rhône-Alpes lancent l’opération “Mon beau village 2021”. Ce concours a pour objectif de mettre en lumière les plus belles communes de moins de 5 000 habitants. Lire plus
Maël Gemähling, ancien chauffeur-routier, s’est installé sur le plateau casadéen pour exercer le métier de brasseur de bières. Il propose depuis quelques mois une gamme de bières artisanales savoureuses et de caractère qui ont de quoi ravir les amateurs. Dans sa brasserie baptisée tout simplement « La Féline »*, il a produit ses premières bières en mai 2020. Aujourd’hui, ce passionné de malt et de houblon, propose quatre bières, et ne manque pas de projets. Interview.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de créer cette brasserie ?
Maël Gemähling : C’est Sylvain, un ami qui faisait de la bière à Alès qui m’a donné envie de me lancer dans la fabrication de la bière. A l’époque, j’habitais là-bas, et j’étais chauffeur-routier. Par la suite, nous nous sommes retrouvés tous les deux à Tain L’Hermitage, avant de déménager ici à Félines, avec ma compagne. Nous avons décidé de nous mettre à notre compte. J’ai produit mes premières bières en mai 2020, après avoir suivi une formation à Rouen, chez BrewSociety, l’Institut de brassiculture normand, et ma compagne a ouvert un studio de tatouage.
Quelles sont les particularités de vos bières ?
Je propose actuellement quatre bières : il y a une blonde Ale type belge, également une bière ambrée à la coriandre, une India Pale Ale rousse, et très fortement houblonnée, aux saveurs amères, et très florales. Enfin, je propose une bière au miel qui s’appelle La Butineuse, et que je fabrique en collaboration avec une apicultrice qui se trouve à la Chaise-Dieu. C’est une boisson finement aromatisée par des zestes d’orange et des graines de coriandre concassées. J’ai baptisée mes bières « La Féline », en hommage à la commune.
De quelle façon sont-elles conçues ?
J’utilise du malt qui m’est fourni par la Malterie des volcans de Saint-Germain-Lembron, près d’Issoire. Mon houblon vient principalement d’Alsace et d’Angleterre. Au niveau du brassage, je commence à concasser mon malt, avant de le mettre à chauffer dans une grosse marmite remplie d’eau. Il y a plusieurs paliers de températures qui me permettent d’extraire tous les sucres, avant de passer en phase d’ébullition. J’y ajoute le houblon, les épices, et les différents aromates.
Que représente la production ?
Théoriquement je devrai brasser 300 litres de bière par semaine, mais en dehors de l’été dernier, je n’ai pas réussi à le faire en raison du contexte actuel lié à la crise sanitaire. Il n’y a pas la demande nécessaire aujourd’hui au niveau des bars et des restaurants.
Où peut-on se procurer vos bières ?
Notamment au marché de Craponne/Arzon, mais également à la boutique de producteurs « Le Bancale », où l’on fait du dépôt-vente à Craponne/Arzon. On la trouve chez plusieurs commerçants de la commune, mais également à la boucherie de Jullianges, ou bien encore à l’épicerie Le P’tit Bougnat, à la Chaise-Dieu.
Des projets ?
Il y aura bientôt une cinquième bière. Et puis on réfléchit à pourvoir distribuer toutes mes bières à la Cave Molière, au Puy-en-Velay.
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.
”Brasserie artisanale La Féline
La Souchère les Bains
43160 Felines
06 83 38 51 05
Crédit photos: Velay Attractivité
Classé parmi les villages de caractère de la Loire, au cœur des monts du Forez, Marols offre à ses habitants et à ses visiteurs un sentiment d’évasion loin du rythme frénétique du quotidien. Les marcheurs du GR765 Saint-Jacques-de-Compostelle pourront agréablement y faire une halte gourmande. Lire plus
En septembre 2019, Monseigneur Crepy nomme le Père Ollu à la tête du nouvel ensemble paroissial Notre-Dame-du-Puy qui regroupe d’anciennes paroisses du bassin ponot. En effet, le Père Ollu avait une bonne connaissance du territoire altiligérien en étant ancré sur les communes de Polignac, Ceyssac, Vals et des églises Saint-Joseph et Saint-Laurent. Lire plus
Spécialisée dans la fabrication de granulés de bois, la société Cogra est l’acteur de référence dans le bois en France et en Europe. Elle dispose de deux sites de production dont un à Craponne-sur-Arzon. La société est également importatrice de poêles à granulés de bois, de grills à granulés de bois et grossiste/conseil de chaudières.
Quelle est l’histoire de l’entreprise Cogra ?
Bernard Chapon : L’entreprise a vu le jour en 1982. Nous sommes aujourd’hui le plus ancien producteur de granulés de bois en Europe. Cette ancienneté nous donne quelques longueurs d’avance au niveau du savoir-faire et de l’appréhension des marchés. De plus, nous avons développé une certaine technologie pour leur fabrication. Mais également au niveau de la logistique, afin de pouvoir livrer des granulés en sacs et en vrac. Nous avons été les premiers à introduire les poêles à granulés en France.
L’accueil qui m’a été réservé à Craponne-sur-Arzon lorsque l’entreprise s’est installée ici a été très bienveillant. Nous avons cherché des partenaires comme la scierie Gallien et nous avons trouvé des amis !
Quelles sont les particularités du site de Craponne ?
L’entreprise de Craponne-sur-Arzon a été ouverte en 2005-2006. Il y a ici un gisement de produits connexes comme la sciure, les plaquettes et les écorces qui sont un combustible important pour nous. La matière première prélevée dans le milieu naturel par les scieries, permet de créer de l’emploi, direct et indirect et de créer une vraie activité économique.
De quelle façon sont fabriqués les granulés de bois ?
Lorsque j’ai débuté en 1982, je n’ai pas eu de professeur ! J’ai un peu tatonné au départ pour trouver les bons paramètres. Il m’a fallu trois ans pour acquérir la bonne méthode. On utilise la sciure du bois en poudre que l’on sèche et que l’on broie, avant de la comprimer en granulés. C’est l’affinité entre la cellulose et la lignine qui fait la cohésion, sans adjonction de liant chimique. Nous utilisons des presses à granulés. Le principe est très simple : c’est un anneau perforé de 3.000 trous, à l’intérieur desquels deux rouleaux forcent la sciure, de l’intérieur à l’extérieur, avant de la comprimer en granulés.
Quelles sont les qualités de ces granulés ?
Un granulé de bois de bonne qualité doit être le plus dur possible, lorsqu’il sort de la presse. Il doit être le plus friable possible au moment où l’on va le brûler. Il y a donc un bon compromis à trouver entre ces deux états. C’est celui que nous avons développé chez Cogra. Ce n’est pas la couleur, la luisance ou l’aspect tactile du granulé qui font sa qualité, c’est essentiellement la qualité qu’il offre au niveau de la combustion.
Que représente la production annuelle ?
Nous produisions 50.000 tonnes de granulés par an dans notre ancienne usine. Nous allons passer à 125.000 tonnes par an dans la nouvelle unité.
Cogra vend également des poêles à granulés ?
Nous avons débuté l’importation de poêles à granulés en 1998 et nous avons noué un partenariat avec un fabricant américain. Le poêle à granulés en bois, il faut le savoir, a été inventé aux USA. La particularité de cette technologie issue de ces poêles est tout à fait singulière. Elle propose une alimentation par le bas, ce qui permet un décendrage automatique en continu, avec une contrainte d’entretien allégée, puisque l’on peut brûler une tonne de granulés avant de nettoyer le poêle. De plus, nous sommes importateurs de poêles à granulés de bois Harman, de grills à granulés de bois Grillson et nous sommes grossiste/conseil des chaudières Froling. Cela nous permet de stocker du matériel et d’avoir à disposition des pièces détachées. Enfin, nous proposons nos conseils aux clients et nous effectuons même l’entretien annuel des poêles.
”Cogra
La Marelle
43500 Craponne-sur-Arzon
Tél : 04 71 01 20 92
Crédits photos : Cogra – Gallien Bois Imprégnés / CH BOUSQUET
Cela fait vingt ans que Nicole et Gilbert Montagnon, deux horticulteurs labellisés bio au Gaec « Fleurs de verveine », ont misé sur la verveine. Ils cultivent cette plante emblématique de la Haute-Loire, de mai à octobre sur les hauteurs de Rosières, au hameau de Rougeac. Chaque année, le Gaec produit environ 100 kilos de feuilles séchées de verveine. Ils proposent également des infusettes, du sirop, des bonbons verveine et miel, et des biscuits. Lire plus
La Via Podiensis (GR65) est l’itinéraire le plus fréquenté des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Au départ du Puy-en-Velay, ce sont plus de 25 000 pèlerins qui prennent le départ chaque année. Situé au pied de la cathédrale Notre-Dame de la cité ponote, « Le Camino » est tout d’abord un lieu d’accueil et de rencontres pour les pèlerins mais aussi un espace-musée pour les touristes ou les visiteurs. Lire plus
Lorsque la fête de l’apôtre Saint Jacques (25 juillet) tombe un dimanche, il s’agit alors d’une année sainte ou année jacquaire ou encore jubilé. Cette année là, la «Porte sainte» de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice est ouverte tous les jours de l’année. “Ano Santo Xacobeo” (en galicien) est alors déclarée. Lire plus
Lire plus
À l’issue de l’Assemblée Générale de la Fédération Française de la Randonnée pédestre Auvergne-Rhône-Alpes qui se tenait le samedi 6 mars 2021, Michel Avard a été élu Président pour un mandat de 3 ans. C’est à cette occasion que nous lui avons posé quelques questions.
Lire plus
Voyager permet à chacun d’entre nous de pouvoir s’évader de son quotidien et de partager des émotions, un simple sentiment de plaisir et de joie. Lire plus
Vous souhaitez partir marcher sur le Saint-Jacques-de-Compostelle pour le week-end mais vous ne savez pas comment revenir à votre point de départ ? Ou bien vous êtes débutant en randonnée et vous souhaitez marcher le dos léger ? Alors optez pour le portage de bagages ! Lire plus
Depuis son origine, le château de plaisance de l’illustre famille de Polignac est réputé « pour la douceur de l’air et la commodité des jardins et rivière de la Loire qui l’entoure de tous côtés et dont il porte le nom de la Voute ». Lire plus
Aux Portes du Puy-en-Velay, Polignac et sa forteresse médiévale vous invitent à leur découverte…
-800m de remparts
-1h30 de visite
-16 points d’intérêts
-3 hectares Lire plus
La chapelle de Vidrieux, située dans le petit village de Lézigneux dans la Loire, a été érigée en 1630, sur la colline rocheuse qui domine l’étang. Elle fut bâtie durant une relative trêve de l’épidémie de peste qui sévissait dans le Forez depuis 1629. Ensuite, pendant les années d’épidémie qui réapparaissaient épisodiquement, une messe y était célébrée chaque semaine. Lire plus
Lire plus
Le canal de Roanne à Digoin, long de 55 km, a été construit entre 1832 et 1838. Il comprend 10 écluses et a été bati dans le but de compléter le cours de la Loire. Il est aujourd’hui entièrement dédié à la navigation de plaisance et est surnommé “le canal tranquille”. Lire plus