Après de nombreuses années passées dans une grande entreprise Française, Cyrille Ranc a décidé de changer de vie 2019. Il a ouvert son atelier d’artisan ébéniste en octobre 2022 à Saint-Christophe-Dolaison, tout proche du GR65 Via Podiensis. Sur place, il créé des luminaires, des objets de décoration et il redonne vie à du mobilier. Pour cela, il utilise du bois et de l’acier qu’il récupère dans une démarche éco-responsable. Lire plus
Une jeune entreprise de production et distribution de liqueurs et de sirops vient de voir le jour à Saint-Germain-Laprade, sur la voie de Genève du Saint-Jaqcues. La Sabinette a été créée par Sabrina Descombes. Depuis février 2023, elle fabrique ses boissons à partir de bourgeons de sapin, de lavande et de verveine. Elle a décidé de privilégier la qualité de ses boissons et travaille avec des acteurs locaux, afin de privilégier les circuits courts. Lire plus
Yannick Martin est apiculteur récoltant sur la commune de Bains, à quelques mètres de la Via Podiensis, voie du Puy-en-Velay vers St-Jacques. Il propose différents miels issus de ses 300 ruches, mais aussi du pollen et des produits de soins à base de propolis. Lire plus
Dans son atelier situé à Tence, Maëva Abrial imagine et dessine des chaussures qu’elle fabrique entièrement à la main. C’est après plusieurs années passées dans différents univers de la chaussure, elle a décidé de créer sa propre marque. Chaque modèle de sa collection est réalisé sur commande et est personnalisable. Lire plus
Entre Montfaucon et Tence, sur le chemin de Saint-Jacques GR65 voie de Genève, faites une pause dans un hébergement insolite ! C’est ce que propose la Roche aux fées à Lapte, sur les hauteurs du Velay. À 850 mètres d’altitude, Cathy Masset qui est photographe de métier, met à la disposition plusieurs logements insolites : Kota finlandais, chalet ou encore dôme étoile. Ils peuvent, qui plus est, profiter d’un bain norvégien au cœur de la forêt. Un véritable havre de paix à quelques kilomètres du Puy-en-Velay. Lire plus
Près de Retournac (GR765 Cluny/Lyon – Le Puy-en-Velay) et depuis 2012, André Bissardon s’est spécialisé dans la culture biologique de plants aromatiques et de légumes. On trouve sur son exploitation près de 70 espèces de plantes vivaces et annuelles bio et quelques fleurs de jardin… Sa production est appréciée des jardiniers en herbe, mais aussi des chefs de renom, comme par exemple, Régis et Jacques Marcon, chefs 3 étoiles Michelin. Lire plus
Laura Mathieu et Ludovic Juignié qui tenaient auparavant l’Auberge « La Borie » à Saint-Julien du Pinet, ont décidé de s’installer au Puy-en-Velay. Ils proposent une cuisine gourmande et bistronomique. Ils travaillent des produits locaux que l’on retrouve dans des recettes traditionnelles, mais avec une touche de modernité. Lire plus
Christophe Rosier est maraîcher à Vorey-sur-Arzon depuis trois ans. Avec l’aide de sa femme Virginie, il cultive de nombreux légumes qu’il vend en direct. Il propose également toute une gamme de produits transformés que l’on peut déguster à l’apéritif comme des pickles ou des tartinades aux légumes. Lire plus
Florian Dumas a laissé au garage son estafette qui lui permettait de vendre ses crêpes sous la bannière de L’Adelaïde. Désormais, on peut les déguster dans le petit restaurant qu’il vient d’ouvrir faubourg-Saint-Jean, au Puy-en-Velay. Sur place, il propose une palette de galettes et de crêpes maison, sur place ou à emporter. Et le succès est au RDV pour ce Ponot d’origine qui a voyager un peu partout, et notamment en Australie. Lire plus
En 2021, Marie-Pierre a ouvert son petit atelier de vannerie à Bains, à 15 kms du Puy-en Velay, sur le chemin de Saint-Jacques GR65. Après une formation professionnelle en Ardèche, elle s’est lancée dans la confection d’objets durables, esthétiques, utilitaires ou décoratifs, avec une attention et un soin particulier portés à son tressage. Lire plus
Yoan Delorme a quitté le restaurant étoilé La Mirande à Avignon pour exercer son métier de chef au Puy-en-Velay. Ce stéphanois et sa compagne Cellia Baudelier ont décidé de poser leurs valises au carrefour des chemins, car ils sont tombés tous les deux amoureux de la ville. Tous les deux ont pour ambition de faire découvrir de nouvelles saveurs aux épicuriens. Lire plus
Impétueuse, parfois sauvage… La Loire prend sa source au cœur du Massif central à quelques kilomètres du départ des pèlerins au Puy-en-Velay. Là où le chemin commence pour les marcheurs, c’est une course pour le plus long fleuve de France qui débute. Du Puy-en-Velay à Retournac, gros plan sur les gorges de la Loire sauvage.
Le château de Lavoûte-sur-Loire, demeure des Polignac
Il est parmi les premiers châteaux de la Loire sauvage. Il domine majestueusement les gorges du fleuve sur la commune de Lavoûte-sur-Loire. Le château de Lavoûte-Polignac est, depuis son origine, le château de plaisance de l’illustre famille des Polignac. Agrandi au XIIIe et au XIVe siècle, le château est reconstruit à la fin du XIXème siècle par le marquis de Polignac. Il se distingue par sa grande allure surplombant la Loire qui forme une boucle pour le contourner. D’ailleurs, il a donné son nom à cette petite commune de l’Emblavez : Lavoûte (la volta qui signifie la boucle en latin).
Vorey, le Petit Nice en bord de Loire
Continuons de tirer le fil de cette Loire sauvage et arrêtons-nous à Vorey-sur-Arzon. Dans cette commune, la Loire devient “flottable”. Il n’est pas rare de voir des canoë, des kayaks ou autres publics s’adonner à des activités nautiques. Le village a la particularité de posséder une belle biodiversité. Ce qui lui vaut d’intégrer des sites Natura 2000 (les gorges de la Loire et de l’Arzon) mais aussi trois zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF).
Chamalières-sur-Loire, la cité romane
Le long du fleuve Loire se dévoile Chamalières… Ce petit bourg est remarquable sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle car il abrite une église prieurale romane.
Dédiée à Saint-Gilles, cette église prieurale est une belle illustration de l’art roman auvergnat, caractérisée par sa grâce et sa sobriété. L’ancien monastère bénédictin, fondé vers 943 forme un ensemble architectural harmonieux. Pourvue d’une acoustique exceptionnelle grâce à ses trente échéas logés dans la voûte du chœur, elle accueille régulièrement des chorales ou des concerts de musique sacrée.
La dentelle a son musée à Retournac
Les méandres des gorges de la Loire mènent à Retournac, village étape sur le GR765. Petite ville au cœur d’une nature préservée, Retournac abrite le Musée des Manufactures de Dentelles. Unique en France, ce musée conserve l’ensemble d’une manufacture de dentelles, le tout dans son bâtiment d’origine ! La collection est impressionnante : plus de 450 000 pièces !
Labellisé Musée de France, il invite à se familiariser et découvrir ce savoir-faire local dans la plus pure tradition dentellière avec un parcours en six sections. Cette ancienne manufacture est en fait un témoin superbe de l’aventure extraordinaire de la dentelle du Puy. Au XIXe siècle, et alors que le département comptait 300.000 habitants, on dénombrait 70.000 dentellières et pas moins de huit fabriques de dentelles vers 1920. Cet artisanat local connaissait sa véritable apogée au début du XXe siècle.
Michael Ruat est un chef talentueux que l’on peut croiser sur le chemin de Saint-Jacques. Il fait partie de l’association des Toques d’Auvergne. Au restaurant l’Émotion, il mise sur les bons produits du terroir auxquels il apporte une touche de modernité. La recette fonctionne, puisque son établissement affiche un Bib Gourmand depuis 2021.
Quel a été votre parcours avant d’ouvrir ce restaurant ?
Je suis né au Puy-en-Velay il y a une petite quarantaine d’années. Mon parcours professionnel m’a amené à travailler chez Jean-Pierre Vidal, à Saint-Julien-Chapteuil. C’est lui qui m’a formé. De plus, j’ai travaillé deux ans chez Philippe Brun à Pont-d ’Alleyras avant de travailler à la Pyramide à Vienne, qui a deux étoiles Michelin. Puis j’ai continué à Paris et à Lyon avant de revenir aux sources et d’ouvrir mon premier restaurant Bambou et Basilic.
Que représente le Saint-Jacques pour vous ?
Plus les années passent et plus on se rend compte de l’engouement et de l’écotourisme qu’engendre le chemin de Saint-Jacques. Ce que l’on entend souvent, c’est qu’il permet de se ressourcer en se retrouvant sur les plateaux, seul avec soi-même. Cela permet de se poser les vraies questions de la vie et d’évoluer dans sa vie d’homme ou de femme.
Le fait de vous trouver au départ du Saint-Jacques est un atout ?
On a deux catégories de clients au niveau des marcheurs. Il y a ceux qui viennent manger avant de prendre le départ du Saint-Jacques le lendemain. Ceux là font attention à ce qu’ils mangent ou boivent, pour être en forme les premières journées de marche. Et puis, il y a des gens qui le font dans l’autre sens et qui ont envie de se faire plaisir à leur arrivée au Puy-en-Velay.
Comment définir votre cuisine ?
Ma cuisine est sans chichi. Elle est basée sur le respect du produit et de la cuisson. J’essaye toujours d’apporter un peu de modernité dans les plats. De plus, j’aime revisiter les grands classiques de la cuisine française, afin de les mettre au goût du jour. Tout cela en respectant les saisonnalités, car c’est très important au niveau de la cuisine aujourd’hui.
Que trouve-t-on sur la carte ?
Il y a le lièvre à la royale, en période de chasse. On a beaucoup de clients qui viennent uniquement pour ce plat-là. C’est, à titre personnel, mon plat préféré. Au printemps, j’aime beaucoup travailler les asperges et les premières morilles. C’est une très belle saison au niveau des produits que l’on travaille en cuisine.
Le travail avec les producteurs locaux est important ?
C’est primordial ! Si on n’a pas un produit de qualité à la base, on ne pourra rien faire ! On essaye juste de mettre en valeur les produits que nous travaillons. On travaille beaucoup avec la boucherie de Mickaël Chabanon, au Puy-en-Velay, et également avec la pisciculture de truites du Vourzac.
Un Bib Gourmand est une belle carte de visite ?
On l’a obtenu en 2021 et on en est fier, car c’est vraiment une reconnaissance que l’on voulait avoir. On l’avait eu lorsque l’on travaillait avec ma femme dans notre premier établissement Bambou et Basilic.
Une devise ?
C’est le plaisir de faire plaisir ! On peut se faire plaisir en mangeant un plat de pommes de terre au four, avec un gigot d’agneau. On peut aussi se faire plaisir en mangeant du caviar, ou tout simplement un bon poulet rôti. À partir du moment où nos clients sont contents, on peut dire que la mission est accomplie !
https://www.restaurant-lemotion.fr/
Crédits photos : Vincent Jolfre
”Restaurant L’émotion
15 Place Cadelade
43000 LE PUY-EN-VELAY
Tél : 04 71 09 74 23
Après 4-5 jours de marche sur la Via Podiensis, au départ du Puy-en-Velay, les randonneurs du GR65 entrent dans le mythique territoire de l’Aubrac. Entre Aumont-Aubrac et Estaing, ce sont 90 kilomètres de marche qui attendent les marcheurs.
L’Aubrac est un plateau volcanique de moyenne montagne au carrefour de trois départements : l’Aveyron, le Cantal et la Lozère. D’une superficie de 2 500 km², son altitude varie entre 1 000 mètres et 1 500 mètres d’altitude. C’est un territoire de contrastes. Il comporte des milieux naturels rares, une flore variée et un patrimoine agropastoral. Pour préserver son identité, l’Aubrac est devenu en 2018 un Parc Naturel Régional.
L’Aubrac, une identité paysagère unique
Entre les vastes étendues, les contreforts vallonnés et les chemins en pierre, on ne sait plus où regarder. Et c’est bien en marchant qu’on apprécie toutes les facettes de ce territoire. Ici les saisons sont marquées et permettent d’avoir des paysages sublimes.
L’Aubrac offre une mosaïque de paysages très variés, uniques en son genre. Le territoire est borné au sud par la Vallée du Lot qui regroupe des villages médiévaux classés, à l’ouest par les Gorges de la Truyère entourées de forêts sauvages et à l’est par la Margeride recouverte de gros blocs de granit. De plus, au centre de l’Aubrac, on peut admirer les vestiges du passé volcanique comme des orgues basaltiques.
Aubrac, le village emblématique du plateau
Au cœur du Parc Naturel Régional de l’Aubrac, le village d’Aubrac est un lieu incontournable des marcheurs du Saint-Jacques. Site emblématique du plateau, il est un véritable témoin de l’histoire économique, humaine et agricole du territoire.
Le village d’Aubrac est indissociable de la Via Podiensis. Il doit son existence à la création d’un hôpital monastique bâti au XII ème siècle appelé Domerie. À l’époque, le village était synonyme d’espoir pour tous les pèlerins ayant traversé les terres nues de l’Aubrac. La cloche dite « des perdus » ou « des égarés » servait à guider les pèlerins ou voyageurs.
L’aubrac, une terre de traditions
Burons et aligot
Lors de votre passage dans l’Aubrac, vous ne pourrez résister au plat emblématique de la région : l’aligot. Au Moyen Age, il était le plat de survie des nombreux pèlerins qui traversaient l’Aubrac en direction de Saint-Jacques-de-Compostelle. À base de tome fraiche, il était autrefois associé à du pain, avant l’arrivée de la pomme de terre sur notre continent.
Par ailleurs, les burons font parties intégrantes de l’identité et des paysages du territoire de l’Aubrac. Ce sont d’anciennes constructions en pierre auparavant utilisées pour la fabrication du fromage en estive. Aujourd’hui, la fabrication du fromage s’est modernisée et les burons, dans un souci de conservation du patrimoine, se sont convertis pour certains en restaurants.
Vaches Aubrac et transhumance
Avec ses yeux maquillés de khôl, la vache Aubrac est reconnaissable entre mille. Élevée pour son lait et sa viande, une poignée d’agriculteurs se sont battus pour vanter ses qualités remarquables (adaptabilité, fécondité, robustesse) afin d’éviter sa disparition à la fin des années 1970.
Enfin, l’une des traditions ancestrales encore présentes en Aubrac est la transhumance. Chaque année, à la fin du mois de mai, c’est une grande fête populaire qui est célébré en l’honneur des troupeaux. Parées de fleurs, pompons, cocardes et autres rubans, les vaches quittent l’étable pour retrouver les grandes étendues herbeuses du plateau.
C’est dans une ancienne ferme familiale située sur le GR65 chemin de Saint-Jacques de Compostelle, que Simon Douvizy et Fred Arrault accueillent leurs hôtes. Ils proposent de leur faire partager une passion commune : la cueillette de plantes médicinales et aromatiques. C’est une activité qui leur permet de les vendre bien au-delà du pays du Gévaudan. Lire plus
Les Flâneurs est le nom du restaurant que Vincent Petit et Guillaume Montélimard ont ouvert au pied de la cathédrale du Puy-en-Velay. Ils ont voulu faire un clin d’œil aux pèlerins qui se lancent sur le chemin de Saint-Jacques. Ces deux copains ont été formés dans des maisons étoilées un peu partout dans le monde. Ils proposent une cuisine mêlant les produits locaux, référencée au Gault et Millau, et accompagné d’une carte des vins soigneusement travaillé. Un menu semi-gastronomique est proposé le soir, un menu un peu plus classique le midi, et un menu dégustation le week-end. En période estivale, leurs clients peuvent profiter d’un espace végétalisé et ombragé sur la terrasse. Lire plus
Julien Soubeyre est éleveur de volailles fermières depuis 2016 à Roche-en-Régnier. Depuis tout petit, il a rêvé de faire ce métier. C’est à l’âge de 30 ans qu’il a réalisé son rêve à l’issue d’une reconversion professionnelle. Il élève aujourd’hui près de 8.000 volailles par an, des poulets, des pintades, des canards, des canettes, des poules, et des volailles de Noël, comme les dindes, les chapons, et les poulardes. Elles sont nourries aux céréales produites sur l’exploitation, sans OGM et sans antibiotique.
Comment êtes-vous devenu éleveur de volailles ?
C’est né d’une passion que j’ai depuis l’âge de 8 ans. J’adorais les volailles que mes grands-parents élevaient, et il y avait toujours de poules un peu partout chez mes parents. En 2016, j’ai décidé d’en faire mon métier. Auparavant j’étais livreur chez UPS. Au bout de dix ans j’ai effectué une reconversion professionnelle.
Quelles sont les particularités de votre exploitation ?
J’ai deux productions en circuits-courts. L’une est consacrée aux volailles de chair. J’élève environ 8.000 volailles par an. J’ai également une centaine de poules pondeuses qui me permets de fournir mes clients en œufs sur les marchés.
Comment sont élevées les volailles ?
Les volailles ont un jour lorsqu’elles arrivent sur l’exploitation. Elles sont élevées sur une période de 120 jours avec les céréales qui sont cultivées ici, sans OGM et sans antibiotique. La moyenne de l’élevage en label rouge est de 80 jours. J’y ajoute un complément de maïs, et un élément de démarrage lorsqu’ils sont à l’état de poussin.
C’est un gage de qualité ?
Oui ! L’aliment est quelque chose de très important, c’est ce qui me démarque par rapport à ce qui se fait ailleurs. J’élève des souches de volailles à croissance lente, ce qui donne du goût à la viande, et ce qui lui permet d’être tendre.
Quels types de volailles élevez-vous ?
Des poulets, des pintades, des canards et des canettes, des dindes, des chapons, des pintades chaponnées, et des poulardes pour la période Noël.
Comment peut-on se les procurer ?
Sur les marchés de Craponne-sur-Arzon et de Retournac en Haute-Loire. On peut également se les procurez au sein de mon exploitation, en me contactant par téléphone, ou via Facebook. Je propose de la vente directe du mardi au samedi.
”Julien Soubeyre
Eleveur de volailles
Chemin de la varenne
43810 Roche-en-Régnier
06.71.69.17.72
Facebook Julien Soubeyre