Après des années de vie parisienne, Anne Baudequin est tombée amoureuse de la Haute-Loire jusqu’au point de venir s’installer à Saint-Vincent. De son atelier qui domine les gorges de la Loire, elle peint les paysages des Monts du Velay. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers Olivier-de-Serres à Paris. Elle a eu l’occasion d’exposer ses œuvres en France, en Italie et au Royaume-Uni.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de peindre ?
Anne Baudequin : Cela remonte à mon enfance. Je prenais des crayons pour peindre ce que je voyais, des natures mortes, des petits paysages. Le déclic s’est fait immédiatement.
Quelle a été votre formation ?
Anne Baudequin : J’ai fait l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers Olivier-de-Serres, à Paris. Cela m’a d’ailleurs donné l’occasion de pratiquer les arts plastiques sous différentes formes, mais c’est la peinture que je préférai. À l’époque, mes parents habitaient Orléans et j’en ai profité pour peindre mes premiers grands paysages au bord de Loire. Rien ne m’a plus jamais détourné de cette passion. Puis, j’ai fait une formation d’architecte d’intérieur. Et enfin j’ai fait de la restauration de tableaux avec mon mari pendant des années, mais parallèlement, j’ai toujours peint des paysages.
Pourquoi avoir choisi d’installer votre atelier dans le Velay ?
Anne Baudequin : Le choix de m’installer ici est lié à la fois à une rencontre avec le patrimoine, et les paysages du Velay. J’ai découvert avec mon mari la ville du Puy-en-Velay. Et j’ai eu un coup de cœur pour les paysages variés que l’on trouve ici.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Anne Baudequin : Ce sont souvent les endroits les plus familiers, les bords de chemin qui mènent aux alentours du village et la lumière qui transforme les paysages. Lorsqu’elle est particulière, cela me donne l’envie de peindre. J’essaye de retranscrire l’émotion et l’émerveillement que cela procure. Par ailleurs, les spectateurs retrouvent dans mes toiles le Velay qu’ils connaissent, ou un paysage rêvé. Je travaille sur Saint-Vincent, mais aussi d’autres secteurs, comme le massif du Mézenc, ou le secteur du Mont Gerbier de Jonc.
Quelles techniques utilisez-vous ?
Anne Baudequin : J’utilise presque exclusivement de la peinture à l’huile et de la gouache pour les esquisses ou les croquis rapides.
Où avez-vous eu l’occasion d’exposer vos toiles ?
Anne Baudequin : En France, en Italie, ou bien encore au Royaume-Uni, mais je reconnais que je consacre peu de temps à les exposer. Je suis avare de mon temps pour peindre ! J’ai eu l’occasion de les exposer il y a trois ans à l’Hôtel du Département au Puy-en-Velay.
Comment se procurer vos toiles ?
Anne Baudequin : On peut se connecter sur mon site internet et également prendre rendez-vous pour venir voir mes toiles à l’atelier. On les retrouve également sur des galeries en ligne.
Crédit photos : Anne Baudequin