T’Tchine, l’esprit du Velay

Maxime Teissier a conçu sa marque de vêtements et des accessoires aux couleurs du Velay pour afficher ses origines. Ce jeune entrepreneur s’est lancé dans l’aventure il y a quelques mois, après avoir travaillé une dizaine d’années dans le social et avant de rejoindre l’entreprise familiale Coco Bio à Brives-Charensac. Il a imaginé des tee-shirts, des polos et des sweats premium et Vegan, arborant des logos faisant un clin d’œil au territoire.

Comment est venue cette idée de créer cette marque de vêtements ?

C’est à l’issue d’un repas de famille en Ardèche. Mon oncle qui est routier international et qui est un amoureux du Velay, m’a interpellé sur le fait qu’il ne trouvait pas de marques identitaires locales comme il en existe en Ardèche ou en Bretagne. Tout est parti de là. Je lui ai dit que j’allais lui dessiner un drapeau pour son camion. C’est ensuite que l’idée m’est venue de faire un tee-shirt, puis un autre ! Tout est parti de dessins et de croquis un peu humoristiques que j’avais dessinés sur la Verveine, ou la brebis Noire du Velay.

Quelles démarches avez-vous engagé pour leur fabrication ?

Ma priorité a été de proposer des articles avec une qualité premium. J’ai pris contact avec un graphiste, mais aussi des partenaires locaux : Ghislain pour l’impression numérique et la broderie, Au fil du Meygal à Saint-Julien-Chapteuil, pour la couture des écussons et des étiquettes en bas des tee-shirts. J’ai ensuite déposé ma marque.

Quelles sont les particularités de vos vêtements ?

Les vêtements sont en grande partie en coton bio, mais pas tous. Il y a, par exemple, des sweats avec 80% de coton bio. Je travaille avec un grossiste qui me fournit les vêtements. C’était très important pour moi de trouver une gamme de vêtements premium et de qualité, avec de l’épaisseur, des bonnes matières. Ce sont des vêtements organiques, naturels et approuvés Vegan. Il n’y a donc pas de tests effectués sur les animaux. Et surtout, ils répondent aux critères de sécurité de la Fair Wear Foundation qui n’autorise pas le travail des enfants. C’est très important pour moi, car je suis papa de deux petites filles.

Quels sont les accessoires que vous commercialisez en dehors des vêtements ?

Je propose des autocollants, des magnets, et bientôt des portes clés. Je vais peut-être commercialiser des casquettes cet été. J’ai aussi l’envie de proposer des chasubles d’entrainement aux joueurs du COP Rugby.

Où peut-on se procurer tous ces articles ?

Sur mon site internet www.ttchine.com . On a la possibilité de se faire envoyer les vêtements par colissimo à son domicile, ou de les retirer au magasin Coco Bio à Brives-Charensac, où se trouve toute la gamme de mes vêtements.

Comment faites-vous connaître votre marque de vêtements ?

Ma principale porte d’entrée ce sont les réseaux sociaux, et en particulier ma page Facebook. Je vais également ouvrir un compte Instagram, car c’est très important aujourd’hui d’être présent sur ces réseaux. Je communique également dans les journaux et les magazines. Je souhaite toucher des clients qui ont entre 25 et 50 ans.