Lorsque la fête de l’apôtre Saint Jacques (25 juillet) tombe un dimanche, il s’agit alors d’une année sainte ou année jacquaire ou encore jubilé. Cette année là, la «Porte sainte» de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice est ouverte tous les jours de l’année. “Ano Santo Xacobeo” (en galicien) est alors déclarée.
En année jacquaire, comme un symbole de la dureté du chemin, l’archevêque galicien frappe avec un marteau en argent trois fois de l’extérieur le mur de la cathédrale.
Tout d’abord, on trouve des traces de cette année sainte compostellane à partir de 1428. Ensuite, la tradition très ancienne de cette fête a été relancée en 1965. Depuis ce temps là, chaque année jacquaire, des centaines de milliers de pèlerins se lancent sur les chemins, avec pour certains, l’objectif d’arriver à Santiago le 25 juillet.
L’événement se reproduit au rythme de tous les 6, 5, 6 et 11 ans et ce, jusqu’à 15 fois par siècle. Les prochaines années jacquaires seront donc en 2027, 2032, 2038, 2049, 2055…
Un pèlerinage connu dans le monde
Après Jérusalem, Rome ou Lourdes, le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle reste parmi les pèlerinages chrétiens les plus connus mondialement parlant.
Au départ du Puy-en-Velay, il faut compter environ deux mois et demi pour rallier Santiago de Compostelle le 25 juillet. Le gros des départs est donc à prévoir à compter de la mi avril jusqu’à la mi mai. À cette période, l’affluence est donc importante.
À l’arrivée, les pèlerins pourront obtenir une Compostella (certificat officiel rédigé en latin), remise lors de leurs arrivées. Seul le Bureau des pèlerinages est habilité à attester que vous avez bien fait le pèlerinage, sur la base de votre crédencial.
Au delà de l’aspect spirituel, cheminer sur le Saint-Jacques, reste une belle occasion d’allier tourisme et découverte du patrimoine culturel. Enfin, il permet aussi de faire des rencontres uniques et riches de sens.
Crédit photos: Luc Olivier